Le pilotage du cash devrait être un enjeu majeur pour les sociétés, mais dans la réalité, trop peu d’entre elles disposent de la maturité nécessaire en la matière. Pendant longtemps, les prévisions de trésorerie s’apparentaient à un luxe pour grand nombre d’entreprises mais la conjoncture économique compliquée les a rattrapé et poussé à prendre certaines dispositions.  Que ce soit pour garantir leur survie ou réaliser des économies, la trésorerie qu’elle soit déficitaire ou excédentaire requiert une attention grandissante pour les entreprises, dans un contexte où la baisse des taux d’intérêt combinée aux coûts de portage rendent d’autres mode de financement plus attractifs. Selon une étude publiée par le cabinet d’audit Mazars, 75% des entreprises  interrogées  admettent que les prévisions de trésorerie constituent un « enjeu croissant » pour leur entité.

De la « culture cash » au « réflexe cash »trésorerie

Les trésoriers font face à des problématiques de plus en plus complexes qui associent les prévisions  à court terme, en majorité à 1 mois (pour 25%) et à 3 mois (25%), et des prévisions à plus long terme,  principalement à 1 an (42%) et à 3 ans (25%). Si les trésoriers gèrent seuls les prévisions à court terme,  50% des prévisions de trésorerie dans les sociétés sont réalisées en étroite collaboration avec d’autres services.  Dans ce cas, ils peuvent bénéficier du soutien de contrôleurs de gestion et autres consolideurs.

Pour autant, les entreprises ne possèdent pas toutes la même maturité concernant leurs  prévisions de trésorerie. Trop de trésoriers sont confinés dans leurs tableaux Excel et n’utilisent pas d’autres systèmes d’information qui  pourraient les aider à gagner en rationalité et en productivité dans leurs prévisions.

Si l’on constate que 67% des sociétés possèdent bien un plan BFR, le « réflexe cash »est encore loin d’être présent pour bon nombre d’entreprises.  Les directions opérationnelles manquent d’anticipation et l’impact de leurs prises de décision sur les encaissements et les décaissements n’est pas assez pris en compte. La prévision de trésorerie intervient souvent à l’occasion d’un gros chantier comme le changement d’un logiciel de consolidation ou la mise en oeuvre d’un plan inhérent au besoin en fonds de roulement.

Les entreprises ont la possibilité de mettre en place un système de primes indexées non seulement sur le chiffre d’affaire réalisé, mais aussi sur les résultats au niveau de la trésorerie. Cette pratique se révèle très efficace pour les groupes qui l’actent et représente une alternative intéressante aux sessions de formation largement répandues. Si vous voulez bénéficier des conseils et de l’assistance d’un professionnel, contactez E-Finances, spécialiste en gestion et prévision de trésorerie.